lundi 27 novembre 2017

Une famille d'instituteurs


La destinée des Grappin


Claude Denis Désiré GRAPPIN
Premier d’une dynastie


La Famille Grappin :
Photo prise en 1896, à Loisy (Saône-et-Loire) :
Assis de gauche à droite :
L'épouse de Jules Grappin, Grappin Claude Denis Désiré et son épouse, son fils Grappin Jules
Debout :
Ses petits-enfants : Louise (fille de Jules, institutrice), Georges (fils de Jules, instituteur), Andrée (cousine, postière...)

dimanche 26 novembre 2017

Visite de l'IME de Saint-Vallier


Des jeunes de l'Institut Médico-Educatif de Saint Vallier en visite au Musée


« Venez nous rendre visite aussi ! »

Ils avaient demandé à leurs éducateurs de les aider à découvrir l'Ecole autrefois. C'est ainsi qu'ils ont pris rendez-vous et ont été accueillis au Musée de la Maison d'Ecole Mercredi matin 22 Novembre…

mercredi 22 novembre 2017

Le Service Jeunesse de Montceau en visite au musée


Une visite originale

Rencontre avec des « ados »

Détail du pupitre d'Antoine Chaînard (collection musée)

Ou comment s’approprier l’histoire de ses ancêtres

Depuis 2014, les vacances de la Toussaint sont propices au souvenir de la grande Guerre et les célébrations du Centenaire prendront fin l’année prochaine. La visite d’un animateur et de son groupe du Service Jeunesse de Montceau nous a réservé bien des surprises et nous montre que la lecture de l’histoire n’est pas qu’affaire de spécialistes… Vidéo à découvrir sur le champ !

jeudi 16 novembre 2017

Histoire de Jules, écolier de 1900 (XII)


« Petite histoire d’un écolier d’autrefois  expliquée aux enfants d’aujourd’hui »


Tableau du docteur Galtier-Boissière (auteur de L’Alcool, voilà l’ennemi !), L’Hygiène, éditions Armand Colin, vers 1900 (collection musée)


CHAPITRE XII


 « Vivement cet après-midi ! » 

Toutes ces choses nouvelles qu’il incombait au petit citadin ou au petit campagnard comme Jules d’assimiler, notions souvent loin de son quotidien et, il faut bien le dire, de ses préoccupations, toutes ces choses donc, n’eurent de cesse de pousser les maîtres, amoureux de pédagogie, vers des méthodes et des démarches de plus en plus innovantes visant à permettre au plus grand nombre d’accéder à la connaissance.

vendredi 3 novembre 2017

Littera Obedientiales


La lettre d’obédience

Lettre d’obédience octroyée à la sœur Philomène Bergeret par le Vicaire-général sur proposition de sa Supérieure le 22 septembre 1868 (CANOPE)


Littera Obedientiales

La lettre d’obédience est une lettre qu'un supérieur donne à des religieuses ou à des religieux appartenant aux ordres enseignants, et que le gouvernement reçoit comme équivalent d'un certificat de capacité, notamment sous la loi Falloux :

Art. 49 −Les lettres d'obédience tiendront lieu de brevet de capacité aux institutrices appartenant à des congrégations religieuses vouées à l'enseignement et reconnues par l'État.

Comme le dira Rouland, le 30 mars 1867 : « Les lettres d'obédience sont évidemment un privilège.... la lettre d'obédience n'est point l'équivalent vrai du certificat de capacité ; la lettre d'obédience est un acte purement potestatif, qui appartient en entier au supérieur qui le délivre. » [Rouland devant le sénat (deux fois ministre de l’Instruction Publique : 1856-57 et 1860-63, Moniteur, 30 mars 1867, p. 383, 6e col.].

mercredi 25 octobre 2017

Association Valentin Haüy


Echanges culturels
Aveugles et mal voyants

L’association Valentin Haüy au musée



Mercredi 18 Octobre, l’antenne locale de  l'association Valentin Haüy a proposé à ses adhérents une visite à la Maison d'Ecole de la rue Jean Jaurès. Nicole Chapuis et Paul Mignard, animateurs de ce groupe ont ainsi permis à 5 aveugles ou très mal voyants, accompagnés chacun par une personne n'ayant pas ce handicap, de retrouver leurs souvenirs d'enfance dans les deux classes d'autrefois reconstituées au Musée.

samedi 21 octobre 2017

Marie Pape-Carpantier Pédagogue et féministe


Marie Pape-Carpantier

Pédagogue et féministe

Marie Pape-Carpantier


L’inventeur du boulier numérateur 

Marie Pape-Carpantier, née Marie Joséphine Olinde Carpantier à La Flèche (Sarthe) le 10 septembre 1815 et morte à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise) le le 31 juillet 1878, est une pédagogue et féministe française. De 9 ans l’aînée de Julie Victoire Daubié (à laquelle nous avons consacré un article dans ce blog), elle sera directrice d’une salle d’asile 10 ans avant que Julie ne soit institutrice. Elle aura sa place à conquérir de haute lutte, tout comme elle. La ville natale de Marie est une bourgade paisible qui s’ordonne autour de l’ancien collège des Jésuites que Napoléon a transformé en Prytanée militaire.
Colette Cosnier, historienne et biographe, tente une explication quant au destin de Marie Pape-Carpantier. Elle pense que ce dernier, tient largement, outre ses compétences personnelles reconnues, aux rencontres qu’elle fit et aux influences qui y furent attachées.

vendredi 13 octobre 2017

Histoire de Jules, écolier de 1900 (XI-bis)


« Petite histoire d’un écolier d’autrefois  expliquée aux enfants d’aujourd’hui »


CHAPITRE XI-bis 
« Chouette ! La leçon de choses !…»


On ne peut mieux parler de préférence de Jules qu’en évoquant les sciences et la leçon de choses, moment magique où la connaissance naît de l’observation. Cette observation est la base de l'enseignement des sciences à l'école dès 1890. A travers la leçon de choses, Jules aborde l'étude du monde du vivant, des végétaux et des minéraux. En observant son environnement proche, notre écolier de la communale va appréhender les grands principes physiques et techniques, même si au début, le maître seul donne la leçon en manipulant les objets sous ses yeux intéressés.

mercredi 4 octobre 2017

Le boulier numérateur



Le boulier numérateur

de Marie Pape-Carpantier

Réplique du boulier numérateur de la Maison d'Ecole à Montceau (collection musée)


La visite d’un musée d’école par des enfants doit avoir une efficacité éducative. Comment la Maison d’École  de Montceau aurait-elle pu laisser un public scolaire indifférent ? Cette question renvoie à la suivante : quelles sont les attentes d’une classe qui vient  dans notre musée ? Les enseignants du second degré situent naturellement leur demande en liaison directe avec leur programme, ils ont donc une approche disciplinaire des visites, alors que les professeurs des écoles ont une approche plus culturelle. Chaque motivation mérite d’être prise en compte, mais nous devons nous garder de scolariser le musée à outrance ou à contrario d’en faire un espace trop ludique. Ne soyons pas dupes de la portée réelle des « interactifs » : les enfants regardent, touchent, soulèvent des objets, écoutent des commentaires, ils peuvent effectivement prendre du plaisir, et c’est indispensable, mais sont-ils pour autant en situation d’apprentissage ? Le questionnement des enfants passe plutôt par la manipulation encadrée, l’observation fine des objets et leur comparaison. Peut-être en est-il de même pour un public adulte.