samedi 2 septembre 2017

Histoire de Jules écolier de 1900 (X)

« Petite histoire d’un écolier d’autrefois  expliquée aux enfants d’aujourd’hui »

Illustration de Ray-Lambert, illustrateur entre autres du "Petit Gilbert" et du "Pays Bleu" (collection musée)


CHAPITRE X
“Youpi ! La récré ! »


La rentrée des classes est maintenant achevée et octobre est désormais entamé. L’école résonne d’une douce mélopée enfantine : "trois fois trois, neuf – quatre fois trois, douze – cinq fois trois, quinze..." ou d’un chant repris en cœur : "Alouette, gentille alouette. Alouette, je te plumerai…" Mais surtout, les clameurs de la récréation montent des murs de la cour à intervalles  réguliers car, en effet, la journée de classe n’est pas faite que de labeur… on y joue aussi.

lundi 28 août 2017

La place de la femme dans l'enseignement 1945-1995 (2)

La place de la femme dans l’enseignement
Deuxième partie1945-1995

Synthèse du colloque
« Images publiques des enseignants »
INRP, 1995
Prolongement de l’exposition « Une affaire de femmes ? »




(Suite de l’article sur Julie Victoire Daubié dans "Vous qui passez le bac 2017, souvenez-vous !" 
rubrique « L’école dans l’histoire ou histoires d’école ? »)

Lycée de jeunes filles de Mâcon ouvert en 1880. Il est actuellement devenu le collège Pasteur  (collection privée)


La naissance du professorat féminin

La loi Camille Sée du 21 décembre 1880 crée les lycées et collèges de jeunes filles. On compte 23 établissements en 1883, 138 en 1913 et 172 en 1939, à la veille de la seconde Guerre mondiale. Même si l’inégalité par rapport aux garçons est flagrante (343 établissements les accueillent en 1903 et 355 en 1939), la nouvelle institution fait preuve de vitalité alors que le secondaire masculin connaît une relative stagnation entre les deux guerres. A ses débuts, l’objectif de l’enseignement secondaire féminin n’est évidemment pas de former des jeunes filles indépendantes en mesure de rivaliser avec leurs congénères masculins dans le domaine professionnel et d’embrasser des carrières libérales. 

mardi 8 août 2017

Notre voyage de fin d'année


Notre voyage de fin d’année

Cahier d’Instruction civique, compte-rendu de voyage, 1966 (collection musée)

Témoignage d’une élève de Cours Moyen vers 1950

« Comme nous paraissent déjà lointains notre classe de CM2 et notre voyage scolaire de fin d'année ! Pour nous, enfants d'une dizaine d'années, ce voyage était d'une importance capitale : c'était notre voyage que nous pouvions nous offrir avec l'argent de notre coopérative scolaire. Ensemble, nous avions soigneusement préparé l'itinéraire emprunté par l'autocar et réfléchi aux visites que nous ferions.

vendredi 28 juillet 2017

Histoire de Jules écolier de 1900 (IX)

« Petite histoire d’un écolier d’autrefois  expliquée aux enfants d’aujourd’hui »

Page d’écriture, cahier de devoirs mensuels,1908 (collection musée)
cliquez sur les photographies pour les agrandir 


CHAPITRE IX
« Appliquez-vous enfants ! »

Jules ne possède pas la panoplie de cahiers ou de classeurs modernes dont disposent les élèves d’aujourd’hui, il n’en utilise que deux, le cahier de devoirs journaliers et le cahier de devoirs mensuels. Le cahier de devoirs journaliers a un double rôle : enregistrer sous une même date tout ce qui est étudié en classe un même jour et permettre un contrôle de la progression, par les familles  pour les enfants, par Monsieur l'Inspecteur qui évalue le maître. On y relève cependant la permanence de certaines idées : 

dimanche 23 juillet 2017

L'enseignement par le film


L’enseignement par le film

Projecteur PATHE-KID-9 mm, modèle simplifié du PATHE-BABY-9mm pour usage scolaire, 1934 (collection musée)

Au temps des « films-flammes »…

Vers les années 1930/35, les garçons de l'école de Montceau-Bois-du-Verne avaient la joie de se rendre chaque semaine au cinéma pour quelques centimes... Ils pouvaient jouir, le mercredi après-midi, jour de classe, d’une petite séance récréative (le jour de congé était alors le jeudi d’où l’expression désignant une semaine de vacances hypothétique : « la semaine des quatre jeudis… »). Un maître choisissait les films, souvent comiques ou d’aventures, qui devaient être projetés dans la salle du quartier où les élèves étaient conduits et surveillés par le corps enseignant.



mercredi 12 juillet 2017

La place de la femme dans l'enseignement 1850-1945 (1)


La place de la femme dans l’enseignement
1850 -1945
Synthèse du colloque
« Images publiques des enseignants »
INRP, 1995
Prolongement de l’exposition « Une affaire de femmes ? »


(Suite de l’article sur Julie Victoire Daubié dans "Vous qui passez le bac 2017, souvenez-vous !" rubrique « L’école dans l’histoire ou histoires d’école ? »)

« Ecole maternelle », Henri Geoffroy, 1898. Œuvre acquise par le Bureau des travaux d’art en 1898, elle figura à l’exposition Universelle de 1900 (Paris) puis à l’exposition  de l’enfance de 1901 (Paris), pour finir en 1902 à l’Ecole Normale Supérieure de Jeunes Filles de Sèvre, devenue IUFM puis ESPE. Elle y est toujours exposée Salle des Actes.


Des origines de la féminisation

La loi Duruy du 10 avril 1867 amène à égalité l’offre scolaire pour les garçons et pour les filles en instituant une école distincte pour chaque sexe dans toute commune d’au moins 500 habitants. Bien qu’à cette époque moins de filles ne soient scolarisées que de garçons, les institutrices sont plus nombreuses que les instituteurs, toutes écoles confondues : publique et bien entendu libre, acquis des congréganistes sous le régime de la loi Falloux. Cette féminisation « raisonnable » de la profession était déjà un fait sous le Second Empire et en 1863.

mardi 4 juillet 2017

Histoire de Jules, écolier de 1900 (XI)


« Petite histoire d’un écolier d’autrefois  expliquée aux enfants d’aujourd’hui »


"Histoire de France en image", Claude Augé et Maxime Petit, première édition 1895 (collection musée)


CHAPITRE XI 
« Que de choses à faire…»


 L’essentiel de l’activité scolaire pour Jules était, bien évidemment, moins consacré à la récréation qu’aux apprentissages. Avant de quitter l’école, Certificat en main ou non, il lui fallait acquérir les bases de l’enseignement dispensé selon les instructions des lois Ferry de 1882 et suivantes. Préférées ou détestées, les leçons du maître incluaient de nombreuses matières.

mardi 27 juin 2017

Hommage à Henri Besseige


Hommage à Henri Besseige

Montcellien amoureux du Pays Noir

Henri Besseige (1887/1967), en bas, à gauche de cette photo de famille, comme à son habitude souriant et aimable (collection particulière)

Qui se souvient encore de l’école de filles de la rue Carnot

Aux origines de Montceau, une seule rue principale traversait la ville : la rue Centrale, qui allait devenir l’actuelle rue Carnot, elle était le cœur de la cité minière. Si la première école primaire publique de garçons avait été construite rue de l’Est (de l’autre côté de la voie de chemin de fer, à une centaine de mètres) par l’équipe municipale républicaine du docteur Jeannin, qui avait battu l’équipe Chagot aux élections de 1878, la construction d’une école des filles avait suivi dans la foulée : une belle école, identique à la première, presque en face, en « miroir » comme le soulignait l’architecte.

jeudi 22 juin 2017

Lettre aux bacheliers d'aujourd'hui


Vous qui passez le « bac » 2017


Souvenez-vous !

Julie Victoire Daubié


La première bachelière de France

Les épreuves du Baccalauréat se succèdent en cette fin juin et les lycéens sont nombreux à se présenter à l’examen, filles et garçons, quelle évidence, n’est-ce pas ? Et pourtant, qui se souvient de Julie Victoire Daubié, première bachelière de France, enfin diplômée le 17 mai 1862 ? Voilà son histoire : le parcours tourmenté d’une femme  opiniâtre et courageuse… 


mardi 20 juin 2017

Echanges culturels


Echanges culturels

Jacqueline Gaumet guide nos étudiants espagnols


Des collégiens espagnols au Musée


Venant de la région de Grenade, 5 jeunes collégiens actuellement accueillis au Collège Saint Gilbert ont visité le Musée de la Maison d’École le vendredi 16 juin  après-midi.