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mercredi 8 novembre 2023

Commémoration du 11 novembre 2023 : si la guerre nous était contée... par les enfants.

 

Si la guerre nous était contée…

…Paroles d'enfants

1918-1978 : le 60e anniversaire de l’Armistice vu par les écoliers

En 1978, soixante ans après la Grande Guerre, les élèves de Marguerite Gillot, Directrice de l’école de Sanvignes (71), avaient rendu hommage aux derniers « poilus » de Montceau encore vivants. Nous avions relaté ce travail de mémoire extraordinaire dans un précédent article de ce blog intitulé Les derniers poilus du Bassin minier (novembre 2018) (1).

Voici, aujourd’hui, la deuxième partie du travail engagé par ces élèves de Sanvignes : le retour à la paix. En 2023, vraisemblablement devenus, pour la plupart, grands-mères ou grands-pères… Se souviendront-ils de leur maîtresse ?

Marguerite Gillot, une adhérente fidèle du musée, aujourd’hui éloignée de nous par son grand âge



lundi 7 novembre 2022

11 novembre 2022 : une institutrice héroïque pendant la Grande Guerre

 

Commémoration 14/18 : Marie-Clémence Fouriaux

La « sainte laïque »


Les femmes héroïnes de la guerre 14-18 sont-elles si rares pour que seuls les combattants soient toujours honorés ? En ce jour de commémoration, et après Emilienne Moreau que nous mîmes en exergue l’an passé (1), voici une autre de ces oubliées de la Grande Guerre : Marie-Clémence Fouriaux, institutrice née en 1857, que rien ne prédestinait à un destin glorieux, sauf peut-être, un  caractère affirmé. A 57 ans, fidèle à ses convictions, elle s’engage dans la lutte.

RAPPEL : Conférence du 11 novembre reportée à une date ultérieure

dimanche 30 octobre 2022

Le creuset intellectuel de la France sacrifié

 

Les promotions de la Grande Guerre

Promotions de l’Ecole Normale de Mâcon

 de  la 1911/1914 à la 1916/1919

Promotion 1912-1915, la plus décimée : 12 morts pour la France sur 30 élèves

Le creuset intellectuel de la France sacrifié

 

La Grande Guerre de 1914-1918 vint perturber au plus haut point la vie des normaliens et du personnel enseignant. Les élèves de l’Ecole normale de Mâcon, comme leurs collègues dans toute la France, furent successivement mobilisés en 6 promotions, depuis celle de 1911-1914, jusqu’à celle de 1916-1919 incluses. Ils subirent des pertes comparables à celles des anciens normaliens mobilisés des 20 autres promotions concernées par l’âge de départ à la guerre. 25 % des effectifs appelés périrent, extrême sacrifice d’instituteurs de bonne volonté, force vive de la Nation, obligés de défendre la cause de la liberté qui leur était si chère.

 

Voir la vidéo en fin d'article


mardi 9 novembre 2021

Emilienne Moreau, institutrice et résistante

 

250 e article du blog

Emilienne Moreau

Héroïne à 17 ans

Emilienne Moreau, 28 novembre 1915, dans le Miroir (picclick.fr)

Entre espoir en l’avenir et rancœur

« Je suis bien jeune, et je sais que j’ai encore des obstacles devant moi pour exercer la profession vers laquelle m’entraînent mes goûts, mais si jamais je deviens institutrice, oh ! Comme aux petits que j’aurai à former le cœur et l’intelligence, j’enseignerai la haine des Allemands, avec quelle foi je leur répéterai, tant que les années aient passé, que, à l’égard de cet abominable peuple, l’oubli et le pardon sont pour toujours impossibles ». Terribles paroles prononcées du haut de ses 17 ans par Emilienne Moreau dans les pages du journal Miroir en 1915 ; paroles à replacer dans un contexte d’occupation et d’exode, dans les régions du Nord, au début de la Grande Guerre. Avec le temps, forgée par les épreuves de la vie, la jeune Emilienne, deviendra une grande Dame, à la vie patriote et militante, à découvrir.


mercredi 4 novembre 2020

le Livre d’Or des instituteurs de Saône-et-Loire 1915-1918

 

In memoriam

(le Livre d’Or des instituteurs de Saône-et-Loire 1915-1918)




Aux 143 normaliens morts pour la France

(avoir 20 ans en 1914)

« On a dit aux allemands : « En avant, pour la guerre fraîche et joyeuse ! Nach Paris et Dieu avec nous, pour la plus grande Allemagne ». Et les lourds allemands paisibles, qui prennent tout au sérieux, se sont ébranlés pour la conquête, se sont mués en bêtes féroces.

On a dit aux français « On nous attaque. C'est la guerre du Droit et de la Revanche. A Berlin ! » Et les français pacifistes, les français qui ne prennent rien au sérieux, ont interrompu leurs rêveries de petits rentiers pour aller se battre.

Vingt millions, tous de bonne foi, tous d'accord avec Dieu et leur Prince Vingt millions d'imbéciles Comme moi ! (..) ça commence comme une fête. » La Peur (1925) - Gabriel Chevallier

« Cette tranchée toute neuve était ourlée de terre fraîche, comme une fosse commune. C'était peut-être pour gagner du temps qu'on nous y avait mis vivants. » Les Croix de Bois (Avant l'attaque - 1915) - Dorgelès

Dans cet article, sont consignés :

- L’intégralité des pages des bulletins de l’Instruction concernant les instituteurs de Saône-et-Loire cités, prisonniers, blessés, disparus et morts durant la grande Guerre.

- Les photographies des jeunes normaliens des 6 promotions de l’Ecole Normale de Mâcon durant la Grande Guerre morts pour la France.

- L’index alphabétique des 143 normaliens morts pour la France.

 Peut-être y retrouverez-vous un ancêtre ?  

(Ne sont pas tous référencés : les morts au front de maladies, les nombreux morts des suites de leurs blessures dans les 10 ans d'après-guerre qui sont absents des monuments aux Morts, donc non "Mort pour la France"...) 

samedi 23 février 2019

Les mobilisés deux fois


D’une guerre à l’autre
Les « mobilisés deux fois »
Promotions de l’Ecole Normale de Mâcon
 de  1911/1914 à 1916/1919
Brochure en vente au musée, exposition 2018

La Der des Der ?

Dans le cadre de la commémoration du Centenaire de la Grande Guerre, les cinq dernières années auront vu trois expositions labellisées « Label su Centenaire » se succéder au Musée de la Maison d’Ecole de Montceau. Trois présentations intimement liées : la première, « Les Mômes du centenaire » qui a tenté de montrer quel rôle fut confié à l’école dans l’implantation d’une République forte et dans la préparation des corps et des esprits à un conflit que l’on savait inéluctable. La seconde, « Les instits du Centenaire », qui a proposé un « instantané » des maîtres et des écoliers pendant le conflit de 1914-1918 et la troisième « 1918 : l’espoir d’une paix universelle ! Période 1918-1939 » qui tente actuellement d’expliquer le passage d’une guerre à l’autre. Pour les conscrits des classes 1911 à 1916, ce fut la double peine…

Voir la vidéo en fin d'article



jeudi 20 décembre 2018

Anatole France 1919



1919-2019
« L’heure est venue d’être citoyen du monde »
(Anatole France, 1919)





8 août 1919 : le vœu d'Anatole France

A la sortie de la guerre, Anatole France, le grand écrivain, l’ami de Jaurès, s’adresse aux institutrices et instituteurs réunis à Tours pour le Congrès des Syndicats d’Instituteurs. Un texte magnifique sur l’éducation, le pacifisme et la « haine de la haine »… toujours d'actualité.

mercredi 7 novembre 2018

Les derniers poilus





« Les derniers poilus du Bassin minier »
Interviews effectuées par les élèves de Mme Gillot 
Directrice de l'école de Sanvignes en 1977 
(Textes intégraux)

Témoignage de Georges Coquelu, 1977
« Au Bois d’Ailly, on marchait dans le sang… »



« Georges Coquelu est né le 7 octobre 1885 à Digoin. Il fut maître imprimeur à Montceau-les-Mines et réside au-dessus de ses ateliers, rue Carnot. Âgé de 93 ans en 1977, il a conservé une lucidité objective, intacte et lorsqu’on lui parle de 14-18, la flamme du souvenir brille avec intensité dans ses yeux, derrière ses lunettes. »


mercredi 31 octobre 2018

La correspondance d'un poilu



L’exposition  itinérante  du musée
« De l’école aux tranchées »
(Fonds Moutardier, Chaînard, Bataillons scolaires)
à l’Embarcadère de Montceau
Du 3 au 11 novembre 2018
Inauguration le 3 novembre à 18 heures 30



Les archives Moutardier

On peut s’étonner, à la lecture de la correspondance de Paul Constant Moutardier et à celle des personnes qui lui écrivent, de la somme de bonnes nouvelles qu’elles contiennent : aucun problème grave, aucune allusion aux combats. On peut supposer que Paul, comme la plupart de ses camarades sûrement, ne voulait pas alarmer sa famille en se plaignant de ses conditions de vie. Il suffit d’ailleurs, pour s’en convaincre, de constater le paradoxe qui sépare ses notes personnelles de ses correspondances.

Toute la correspondance de Paul Constant Moutardier est dans cet article
(originaux en fin d'article)


mardi 2 octobre 2018

2018 : dernière année de Commémoration du Centenaire de la Grande Guerre. Chronique N°7



« Les Instits du Centenaire ! »
Les normaliens mobilisés
Hommage aux promotions de la guerre


Assemblée Générale extraordinaire de l’AVNP71, hommage aux normaliens morts pour la France, ESPE Mâcon, 13 juin 2017 (photo Yves Miniau, http://aaeenm.over-blog.com/)

PREAMBULE

Les élèves et les anciens élèves de l’Ecole Normale de Mâcon ont payé un lourd tribut et notamment les promotions de 1897 à 1915 qui furent véritablement décimées (les plus touchées : la promotion 1906-1909 : 10 tués sur 29 élèves et la promotion 1912-1915 : 12 tués sur 30 élèves). La promotion la plus âgée appelée fut la 1887/190 (les membres avaient 45 ans ou moins en 1914, âge maximum pour le service actif).
Le 1er septembre 1921, on apposa une plaque commémorative dans le hall d’entrée de l’Ecole Normale. Elle comporte 102 noms, à l’issue de nos recherches dans le Livre d’Or des instituteurs tués en 14/18, nous avons décidé d’y associer les noms des 27 instituteurs, morts pour la France eux-aussi, et qui ne figurent pas sur cette plaque pour diverses raisons (maîtres issues d’autres Ecoles Normales, maîtres n’étant pas passés par une Ecole Normale ou tout simplement des maîtres décédés après 1921 des suites de leurs blessures de guerre).

Exposition itinérante « Des bataillons scolaires aux tranchées »
Médiathèque de Blanzy du 06/10 au 14/10
Mairie de Tournus du 16/10 au 23/10
Embarcadère à Montceau du 03/11 au 11/11 (exposition complète)

mardi 18 septembre 2018

2018 : dernière année de Commémoration du Centenaire de la Grande Guerre. Chronique N°6


Le sergent Paul Constant Moutardier

Ecolier du Magny (Montceau-les-Mines)

Elève-maître à l’Ecole Normale

De Mâcon

Promotion 13/16

Dite « Promotion sacrifiée »

L’exemple d’un destin brisé 


Dans ce groupe, où se trouvent cinq conscrits, reconnaissables à la cocarde qu’ils arborent fièrement au plastron, figure Paul Constant Moutardier (debout au centre), assis devant lui se tient son frère Charles, de trois ans plus jeune. Paul est né le 28 août 1895 à Montceau-les-Mines et a vécu sa jeunesse à Rouvrat où ses parents tenaient un café, près du quartier du Magny où il alla à l’école.

Exposition itinérante « Des bataillons scolaires aux tranchées »
ECLA Saint-Vallier du 22/09 au 30/09
Médiathèque de Blanzy du 06/10 au 14/10
Mairie de Tournus du 20/10 au 28/10
Embarcadère à Montceau du 03/11 au 11/11 (exposition complète)

vendredi 24 août 2018

2018 : dernière année de Commémoration du Centenaire de la Grande Guerre. Chronique N°5



2018 : dernière année de Commémoration
Du Centenaire de la Grande Guerre


« Défendre la Patrie : période 1914 - 1918»
(Première partie : L’école mobilisée)



Introduction


La Grande Guerre est une guerre de position, une infime partie du territoire est touchée par les combats. Ce n’est donc qu’à travers la propagande que les informations circulent, y compris dans l’école. L’image de l’Allemand est marquée par la sournoiserie, la cruauté, la brutalité (ne coupe-t-il pas les mains des petits enfants ?) et donc, par lien de cause à effet, les écoliers sont prêts à idolâtrer les « poilus ». Ils vivent au rythme des campagnes et des batailles. Les communiqués officiels sont commentés en classe, ils dessinent des cartes du front, les maximes de morales et les pages d’écriture sont empruntent du patriotisme qui doit mobiliser leurs jeunes esprits. L’école ne fait que relayer le discours officiel : sur le front, les poilus accomplissent le devoir de citoyens-soldats tant préparé dans leur jeunesse, mais ils protègent aussi leurs enfants de la barbarie allemande en se sacrifiant pour empêcher la réédition du désastre de 1871.

lundi 6 août 2018

2018 : dernière année de Commémoration du Centenaire de la Grande Guerre. Chronique N°4


2018 : dernière année de Commémoration
Du Centenaire de la Grande Guerre

Au cours de cette dernière année et après trois expositions labellisées, le musée de la Maison d’Ecole à Montceau se propose de revenir sur la chronologie des évènements qui ont amené le premier conflit mondial, à travers une série d’article qui paraîtront périodiquement jusqu’à décembre 2018. En voici le quatrième : « Le tir scolaire ».

« Quand tu seras soldat ! Période 1870-1914 »
(Quatrième partie)


Catalogue Manufrance 1905 (numérisation ville de Saint-Etienne)



Le tir scolaire 

L’Arrêté du 6 juillet 1882 organisait l’exécution des exercices de tir réservés aux élèves de plus de 14 ans bien que les Ecoles Primaires Supérieures, les collèges et les lycées aient déjà été doté de trois carabines avec leurs munitions depuis fin 1881-début 1882 (lesquelles devaient être stockées dans la gendarmerie ou dans la caserne de la localité la plus proche). Il s’agissait d’exercer les jeunes gens au maniement de l’arme devant la cible, de surveiller le pointage et d’enseigner les positions réglementaires. Au  cours de l’année, les élèves pouvaient tirer 30 balles : 5 exercices de 6 balles. Toutes les précautions étaient prises et il était recommandé aux généraux, commandant les subdivisions, de mettre, si possible, les champs de tir à disposition. Pour l’anecdote, lors de leur retrait définitif des écoles (après la Grande Guerre),  ces armes furent cédées en grande partie aux forains qui, jusque dans les années 1980, les utilisèrent dans leurs stands.



lundi 16 juillet 2018

2018 : dernière année de Commémoration du Centenaire de la Grande Guerre. Chronique N°3


2018 : dernière année de Commémoration
Du Centenaire de la Grande Guerre

Au cours de cette dernière année et après trois expositions labellisées, le musée de la Maison d’Ecole à Montceau se propose de revenir sur la chronologie des évènements qui ont amené le premier conflit mondial, à travers une série d’article qui paraîtront périodiquement jusqu’à décembre 2018. En voici le troisième : « La préparation des corps ».



« Quand tu seras soldat ! Période 1870-1914 »
(Troisième partie)

Publicité dans le Journal des Instituteurs et des Institutrices, décembre 1883 (collection bibliothèque de l’Hôtel de ville Paris, le musée de la Maison d'Ecole possède un exemplaire de ce fusil "Gras")


Création, organisation et fonctionnement des bataillons :

la préparation des corps

La loi du 28 mars 1882 met la gymnastique et les exercices militaires au nombre des matières d’enseignement des écoles primaires publiques de garçons :


« Art. 1  L’enseignement primaire comprend :

             1°) l’instruction morale et civique
             2°) la lecture et l’écriture
             ………
             9°) la gymnastique
            10°) pour les garçons : les exercices militaires
                   pour les filles, les travaux d’aiguilles ».  

vendredi 15 juin 2018

2018 : dernière année de Commémoration du Centenaire de la Grande Guerre. Chronique N°2



2018 : dernière année de Commémoration
Du Centenaire de la Grande Guerre

« Quand tu seras soldat ! Période 1870-1914 »
(Deuxième partie)



Manuel de lecture, 1891 (collection musée)

Au cours de cette dernière année et après trois expositions labellisées, le musée de la Maison d’Ecole à Montceau se propose de revenir sur la chronologie des évènements qui ont amené le premier conflit mondial, à travers une série d’article qui paraîtront périodiquement jusqu’à décembre 2018. En voici le second : « La préparation des esprits ».


Une nouvelle tâche pour l’école : la préparation des esprits

Dès l’instauration de l’école de la Troisième République, cette dernière participe à la diffusion du message patriotique, on peut même dire, sans se tromper, qu’elle en est un des vecteurs principaux. On est entré dans une période de certitude absolue, les trois axes autour desquels l’école républicaine s’implante jusque dans les campagnes sont : la centralisation, le rationalisme et le patriotisme.


vendredi 25 mai 2018

2018 : dernière année de Commémoration du Centenaire de la Grande Guerre. Chronique N°1



« Quand tu seras soldat ! Période 1870-1914 »
(Première partie)


Enfant des bataillons scolaires et ancien combattant de la guerre de 1870, carte postale (collection musée)


Au cours de cette année 2018 et après trois expositions labellisées, le musée de la Maison d’Ecole à Montceau se propose de revenir sur le rôle de l’école durant la période 1870-1939, à travers une chronologie d’événements qui ont amené le premier conflit mondial, ainsi que le second. Cette série d’articles paraîtra périodiquement jusqu’en décembre 2018. Voici la première chronique : « Les plaies de la Guerre de 1870 ».

vendredi 16 mars 2018

La mobilisation à Montceau-les-Mines en 1914



La mobilisation à Montceau-les-Mines
La mort de Jaurès
Vue par un collégien montcellien
(26 juillet-4 août 1914)



Ecole Primaire Supérieure de Montceau en 1907 (source Canopé)


Ce témoignage, écrit au jour le jour, l’a été par un élève de l’Ecole Professionnelle Supérieure de Montceau-les-Mines. L’auteur, âgé de 15 ans à l’époque, a consigné dans un journal personnel, ses ressentis, les échos de la presse locale et les réactions de son entourage sur les événements tragiques de juillet/août 1914 :
« Scrupuleusement tenu à jour au moment de la mobilisation, il est un peu délaissé à la fin du mois d’août. Deux hypothèses peuvent être formulées : l’écolier a cessé son œuvre de chroniqueur au moment de la rentrée des classes ou, les contemporains s’installant dans la guerre, l’auteur n’a plus éprouvé le même zèle pour se faire l’écho d’événements envers lesquels l’intérêt de son entourage s’émoussait », (Léon Griveau, la Physiophile, n° 89)



vendredi 9 mars 2018

Les Hussards Noirs de la République



L'idée républicaine à l’école
Avant 1914

livre d’histoire, 1896 (collection musée)


La religion de la Patrie


« La religion de la Patrie n’a pas de dissidents ! »
Jules Ferry, discours de Nancy le 10 août 1881.

Et Paul Bert, Ministre de l’Instruction Publique de surenchérir : « Il faut une religion pour le peuple ! Il faut une foi commune pour le peuple sans quoi il ne serait qu’une agrégation d’hommes juxtaposés par des intérêts communs… C’est cette religion de la Patrie, c’est ce culte et cet amour à la fois ardent et raisonné dont nous voulons pénétrer le cœur et l’esprit de l’enfant, dont nous voulons l’imprégner jusqu’aux moelles ; c’est ce que fera l’enseignement civique. » L’école sera donc le vecteur du républicanisme et du nationalisme. L’instruction civique en sera l’axe principal et dès lors, les symboles de la République seront de retour et investiront l’école (1).



jeudi 17 novembre 2016

L'activité physique

L’activité physique au service de la Nation

Historique  sur  le  Bassin  Montcellien.

par Michel Billard, Secrétaire de l'assosiation


Manuel des bataillons scolaires


L’activité physique à l’école

18 Mars 1879 : proposition de loi du sénateur GEORGE rendant la gymnastique obligatoire dans tous les collèges et toutes les écoles publiques de garçons.
4 Novembre 1880 : les républicains de la Troisième République enfin au pouvoir, veulent aller plus loin que de simples exercices militaires. Ils sont sensibles à une proposition d’Aristide REY d’organiser en bataillons armés et équipés les écoles communales de garçons.
29 Mars 1881 : Jules FERRY informe les chefs d’établissements scolaires publics qu’il les met en possession d’un « Manuel de gymnastique et d’exercices militaires. » Ce manuel (bible officielle de l’enseignement de l’éducation physique) se divise en deux parties : la gymnastique sans appareils et les exercices militaires.

Les bataillons scolaires

Création, organisation et fonctionnement
des bataillons scolaires

La préparation des corps

"Méthode de lecture, cours préparatoire, livret 2" Cuissard, 1900


La loi du 28 mars 1882 met la gymnastique et les exercices militaires au nombre des matières d’enseignement des écoles primaires publiques de garçons :

« Art. 1  L’enseignement primaire comprend :
             1°) l’instruction morale et civique
             2°) la lecture et l’écriture
             ………
             9°) la gymnastique
            10°) pour les garçons : les exercices militaires pour les filles, les travaux d’aiguilles ».