mercredi 27 décembre 2017

Labellisation Centenaire 14/18 pour le musée


Troisième Label du Centenaire 14/18
Pour le

Musée de la Maison d’Ecole

 « Luce et Colas », manuel de lecture, 1933 (collection musée)

Projet 2018

« Mômes et Instits du Centenaire : 1918, l’espoir d’une paix universelle »
(Exposition temporaire, salle 1918, salle 1920, cycle de conférences, expositions itinérantes)
Calendrier à paraître prochainement

samedi 23 décembre 2017

Des parodiens au musée

Dernier article 2017

Bonnes fêtes de fin d’année à tous

Rendez-vous l’année prochaine

Planche Rossignol, Le Sapin de Noël, www.collectionsrossignol.com  (collection musée)


Des « amis de l’Ecole et de la Mémoire »

Visite du musée en vidéo


Des Parodiens à Montceau

Ils étaient dix  de l'association Raymond GOT de Paray-le-Monial venus au Musée après avoir découvert la Manufacture Perrin, elle-même élément du patrimoine Montcellien puisque fondée en 1924. 

dimanche 17 décembre 2017

Histoire de Jules, écolier de 1900 (XIII et fin)


« Petite histoire d’un écolier d’autrefois  expliquée aux enfants d’aujourd’hui »

Planche Rossignol, Les Vacances au Bord de la Mer, www.collectionsrossignol.com  (collection musée)


CHAPITRE XIII et fin
  « Vive les vacances ! »

L’école est finie !… ou presque. Voici Jules, comme beaucoup d’écoliers, petits et grands, occupé aux préparatifs de la fête de fin d’année. Il lui faut répéter les récitations, les chants, les saynètes qui feront la fierté des parents, des maîtresses et des maîtres. Chacun aura son rôle dans le défilé ou dans le spectacle avec un peu d’angoisse, mais beaucoup de bonheur.

lundi 11 décembre 2017

L'enseignement par tableau mural


L’enseignement par tableau mural

Tigre, image Hachette, illustration CH. O. de Penne, 37 cm x 20 cm (CANOPE)

L’enseignement par les yeux

Cet enseignement par tableau mural dont nous allons parler ne concerne pas l’utilisation lointaine des planches qui servaient, du temps des écoles mutuelles, à enseigner la lecture, le calcul ou toute autre matière et qui tenaient lieu de « livre collectif » aux classes souvent dépourvues de manuels scolaires. Non, il s’agit plutôt de ces fameux tableaux muraux, figurant des objets ou des situations décrites par le maître, souvent sans aucun texte et qui donneront naissance à « l’enseignement par les yeux ».

lundi 27 novembre 2017

Une famille d'instituteurs


La destinée des Grappin


Claude Denis Désiré GRAPPIN
Premier d’une dynastie


La Famille Grappin :
Photo prise en 1896, à Loisy (Saône-et-Loire) :
Assis de gauche à droite :
L'épouse de Jules Grappin, Grappin Claude Denis Désiré et son épouse, son fils Grappin Jules
Debout :
Ses petits-enfants : Louise (fille de Jules, institutrice), Georges (fils de Jules, instituteur), Andrée (cousine, postière...)

dimanche 26 novembre 2017

Visite de l'IME de Saint-Vallier


Des jeunes de l'Institut Médico-Educatif de Saint Vallier en visite au Musée


« Venez nous rendre visite aussi ! »

Ils avaient demandé à leurs éducateurs de les aider à découvrir l'Ecole autrefois. C'est ainsi qu'ils ont pris rendez-vous et ont été accueillis au Musée de la Maison d'Ecole Mercredi matin 22 Novembre…

mercredi 22 novembre 2017

Le Service Jeunesse de Montceau en visite au musée


Une visite originale

Rencontre avec des « ados »

Détail du pupitre d'Antoine Chaînard (collection musée)

Ou comment s’approprier l’histoire de ses ancêtres

Depuis 2014, les vacances de la Toussaint sont propices au souvenir de la grande Guerre et les célébrations du Centenaire prendront fin l’année prochaine. La visite d’un animateur et de son groupe du Service Jeunesse de Montceau nous a réservé bien des surprises et nous montre que la lecture de l’histoire n’est pas qu’affaire de spécialistes… Vidéo à découvrir sur le champ !

jeudi 16 novembre 2017

Histoire de Jules, écolier de 1900 (XII)


« Petite histoire d’un écolier d’autrefois  expliquée aux enfants d’aujourd’hui »


Tableau du docteur Galtier-Boissière (auteur de L’Alcool, voilà l’ennemi !), L’Hygiène, éditions Armand Colin, vers 1900 (collection musée)


CHAPITRE XII


 « Vivement cet après-midi ! » 

Toutes ces choses nouvelles qu’il incombait au petit citadin ou au petit campagnard comme Jules d’assimiler, notions souvent loin de son quotidien et, il faut bien le dire, de ses préoccupations, toutes ces choses donc, n’eurent de cesse de pousser les maîtres, amoureux de pédagogie, vers des méthodes et des démarches de plus en plus innovantes visant à permettre au plus grand nombre d’accéder à la connaissance.

vendredi 3 novembre 2017

Littera Obedientiales


La lettre d’obédience

Lettre d’obédience octroyée à la sœur Philomène Bergeret par le Vicaire-général sur proposition de sa Supérieure le 22 septembre 1868 (CANOPE)


Littera Obedientiales

La lettre d’obédience est une lettre qu'un supérieur donne à des religieuses ou à des religieux appartenant aux ordres enseignants, et que le gouvernement reçoit comme équivalent d'un certificat de capacité, notamment sous la loi Falloux :

Art. 49 −Les lettres d'obédience tiendront lieu de brevet de capacité aux institutrices appartenant à des congrégations religieuses vouées à l'enseignement et reconnues par l'État.

Comme le dira Rouland, le 30 mars 1867 : « Les lettres d'obédience sont évidemment un privilège.... la lettre d'obédience n'est point l'équivalent vrai du certificat de capacité ; la lettre d'obédience est un acte purement potestatif, qui appartient en entier au supérieur qui le délivre. » [Rouland devant le sénat (deux fois ministre de l’Instruction Publique : 1856-57 et 1860-63, Moniteur, 30 mars 1867, p. 383, 6e col.].

mercredi 25 octobre 2017

Association Valentin Haüy


Echanges culturels
Aveugles et mal voyants

L’association Valentin Haüy au musée



Mercredi 18 Octobre, l’antenne locale de  l'association Valentin Haüy a proposé à ses adhérents une visite à la Maison d'Ecole de la rue Jean Jaurès. Nicole Chapuis et Paul Mignard, animateurs de ce groupe ont ainsi permis à 5 aveugles ou très mal voyants, accompagnés chacun par une personne n'ayant pas ce handicap, de retrouver leurs souvenirs d'enfance dans les deux classes d'autrefois reconstituées au Musée.

samedi 21 octobre 2017

Marie Pape-Carpantier Pédagogue et féministe


Marie Pape-Carpantier

Pédagogue et féministe

Marie Pape-Carpantier


L’inventeur du boulier numérateur 

Marie Pape-Carpantier, née Marie Joséphine Olinde Carpantier à La Flèche (Sarthe) le 10 septembre 1815 et morte à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise) le le 31 juillet 1878, est une pédagogue et féministe française. De 9 ans l’aînée de Julie Victoire Daubié (à laquelle nous avons consacré un article dans ce blog), elle sera directrice d’une salle d’asile 10 ans avant que Julie ne soit institutrice. Elle aura sa place à conquérir de haute lutte, tout comme elle. La ville natale de Marie est une bourgade paisible qui s’ordonne autour de l’ancien collège des Jésuites que Napoléon a transformé en Prytanée militaire.
Colette Cosnier, historienne et biographe, tente une explication quant au destin de Marie Pape-Carpantier. Elle pense que ce dernier, tient largement, outre ses compétences personnelles reconnues, aux rencontres qu’elle fit et aux influences qui y furent attachées.

vendredi 13 octobre 2017

Histoire de Jules, écolier de 1900 (XI-bis)


« Petite histoire d’un écolier d’autrefois  expliquée aux enfants d’aujourd’hui »


CHAPITRE XI-bis 
« Chouette ! La leçon de choses !…»


On ne peut mieux parler de préférence de Jules qu’en évoquant les sciences et la leçon de choses, moment magique où la connaissance naît de l’observation. Cette observation est la base de l'enseignement des sciences à l'école dès 1890. A travers la leçon de choses, Jules aborde l'étude du monde du vivant, des végétaux et des minéraux. En observant son environnement proche, notre écolier de la communale va appréhender les grands principes physiques et techniques, même si au début, le maître seul donne la leçon en manipulant les objets sous ses yeux intéressés.

mercredi 4 octobre 2017

Le boulier numérateur



Le boulier numérateur

de Marie Pape-Carpantier

Réplique du boulier numérateur de la Maison d'Ecole à Montceau (collection musée)


La visite d’un musée d’école par des enfants doit avoir une efficacité éducative. Comment la Maison d’École  de Montceau aurait-elle pu laisser un public scolaire indifférent ? Cette question renvoie à la suivante : quelles sont les attentes d’une classe qui vient  dans notre musée ? Les enseignants du second degré situent naturellement leur demande en liaison directe avec leur programme, ils ont donc une approche disciplinaire des visites, alors que les professeurs des écoles ont une approche plus culturelle. Chaque motivation mérite d’être prise en compte, mais nous devons nous garder de scolariser le musée à outrance ou à contrario d’en faire un espace trop ludique. Ne soyons pas dupes de la portée réelle des « interactifs » : les enfants regardent, touchent, soulèvent des objets, écoutent des commentaires, ils peuvent effectivement prendre du plaisir, et c’est indispensable, mais sont-ils pour autant en situation d’apprentissage ? Le questionnement des enfants passe plutôt par la manipulation encadrée, l’observation fine des objets et leur comparaison. Peut-être en est-il de même pour un public adulte. 

vendredi 22 septembre 2017

Evolution de la salle de classe au XXème siècle


Quelques évolutions du mobilier
dans la salle de classe
Entre 1882  et 1950

(Deuxième partie)

Le maître et ses élèves, vers 1900 (CANOPE)


Avant le 19ème siècle, le peu d’intérêt que représente l’enseignement pour les autorités n’est pas de nature à favoriser les conditions d’accueil des enfants et  les lieux de classe sont meublés de façon très sommaire. Les tables, si elles existent, ne sont que peu adaptées aux élèves. Souvent, ces derniers n’ont que des bancs et écrivent sur leurs genoux. Quelquefois, des tréteaux et des planches constituent les seules tables.

mercredi 13 septembre 2017

Evolution de la salle de classe au XXème siècle


Quelques évolutions du mobilier
dans la salle de classe
Entre 1882  et 1950

(Première partie)
Panneau Rossignol, www.collectionsrossignol.com (collection musée)


La relation maître-élève

La relation entre « enseignant » et « apprenant » est en constante évolution et dépendra, tout au long du XXème siècle, autant des avancées pédagogiques que des réformes qui en résulteront. Avant 1900 et jusque dans les années 20, le maître a autorité sur les élèves, il détient ce savoir d’où il tire tout son pouvoir. Il utilise la discipline afin d'écarter toute distraction de l’écolier. Situé sur une estrade, il est face à la classe et surplombe le groupe afin de le surveiller : c’est le rationalisme, la représentation de l’Etat face aux citoyens. Toute relation affective avec les élèves est inexistante, bien qu’un certain paternalisme règne. L'élève fait partie d'un groupe classe mais ne travaille que pour lui-même. Aucun échange entre les élèves n'est autorisé, pas de communication et encore moins de débats sinon gare... Tout est centralisé par l'enseignant, seul face à tous. Il n'y a aucune dimension sociale dans les apprentissages.
Les changements seront lents pour passer de « l’instruction publique » de Jules Ferry à « l’enfant au centre du système éducatif » de Lionel Jospin et l’évolution du mobilier scolaire sera intimement liée à l’évolution de la pédagogie.

lundi 11 septembre 2017

Forum des Associations à Montceau-les-Mines


Bilan de notre participation
au forum des Associations de Montceau

(9 septembre 2017)


103 personnes ont marqué un arrêt à l’espace du Musée de la Maison d’Ecole du forum de ce samedi. Elles se sont vu remettre des invitations gratuites pour la Journée Européenne du Patrimoine du samedi 16 septembre (ouverture du musée de 14 heures à 18 heures).
Les familles et les enfants ont semblé les plus intéressé par la présentation qui leur a été faite et sont repartis avec la promesse d’une visite prochaine des classes d’autrefois et des expositions temporaires sur l’école pendant la guerre de 14-18. Certains n’ont pas attendu samedi prochain, puisque le musée était ouvert l’après-midi, ils s’y sont rendus de suite et ont été accueillis par une deuxième équipe du musée qui les attendait de pied ferme ! 



samedi 2 septembre 2017

Histoire de Jules écolier de 1900 (X)

« Petite histoire d’un écolier d’autrefois  expliquée aux enfants d’aujourd’hui »

Illustration de Ray-Lambert, illustrateur entre autres du "Petit Gilbert" et du "Pays Bleu" (collection musée)


CHAPITRE X
“Youpi ! La récré ! »


La rentrée des classes est maintenant achevée et octobre est désormais entamé. L’école résonne d’une douce mélopée enfantine : "trois fois trois, neuf – quatre fois trois, douze – cinq fois trois, quinze..." ou d’un chant repris en cœur : "Alouette, gentille alouette. Alouette, je te plumerai…" Mais surtout, les clameurs de la récréation montent des murs de la cour à intervalles  réguliers car, en effet, la journée de classe n’est pas faite que de labeur… on y joue aussi.

lundi 28 août 2017

La place de la femme dans l'enseignement 1945-1995 (2)

La place de la femme dans l’enseignement
Deuxième partie1945-1995

Synthèse du colloque
« Images publiques des enseignants »
INRP, 1995
Prolongement de l’exposition « Une affaire de femmes ? »




(Suite de l’article sur Julie Victoire Daubié dans "Vous qui passez le bac 2017, souvenez-vous !" 
rubrique « L’école dans l’histoire ou histoires d’école ? »)

Lycée de jeunes filles de Mâcon ouvert en 1880. Il est actuellement devenu le collège Pasteur  (collection privée)


La naissance du professorat féminin

La loi Camille Sée du 21 décembre 1880 crée les lycées et collèges de jeunes filles. On compte 23 établissements en 1883, 138 en 1913 et 172 en 1939, à la veille de la seconde Guerre mondiale. Même si l’inégalité par rapport aux garçons est flagrante (343 établissements les accueillent en 1903 et 355 en 1939), la nouvelle institution fait preuve de vitalité alors que le secondaire masculin connaît une relative stagnation entre les deux guerres. A ses débuts, l’objectif de l’enseignement secondaire féminin n’est évidemment pas de former des jeunes filles indépendantes en mesure de rivaliser avec leurs congénères masculins dans le domaine professionnel et d’embrasser des carrières libérales. 

mardi 8 août 2017

Notre voyage de fin d'année


Notre voyage de fin d’année

Cahier d’Instruction civique, compte-rendu de voyage, 1966 (collection musée)

Témoignage d’une élève de Cours Moyen vers 1950

« Comme nous paraissent déjà lointains notre classe de CM2 et notre voyage scolaire de fin d'année ! Pour nous, enfants d'une dizaine d'années, ce voyage était d'une importance capitale : c'était notre voyage que nous pouvions nous offrir avec l'argent de notre coopérative scolaire. Ensemble, nous avions soigneusement préparé l'itinéraire emprunté par l'autocar et réfléchi aux visites que nous ferions.

vendredi 28 juillet 2017

Histoire de Jules écolier de 1900 (IX)

« Petite histoire d’un écolier d’autrefois  expliquée aux enfants d’aujourd’hui »

Page d’écriture, cahier de devoirs mensuels,1908 (collection musée)
cliquez sur les photographies pour les agrandir 


CHAPITRE IX
« Appliquez-vous enfants ! »

Jules ne possède pas la panoplie de cahiers ou de classeurs modernes dont disposent les élèves d’aujourd’hui, il n’en utilise que deux, le cahier de devoirs journaliers et le cahier de devoirs mensuels. Le cahier de devoirs journaliers a un double rôle : enregistrer sous une même date tout ce qui est étudié en classe un même jour et permettre un contrôle de la progression, par les familles  pour les enfants, par Monsieur l'Inspecteur qui évalue le maître. On y relève cependant la permanence de certaines idées : 

dimanche 23 juillet 2017

L'enseignement par le film


L’enseignement par le film

Projecteur PATHE-KID-9 mm, modèle simplifié du PATHE-BABY-9mm pour usage scolaire, 1934 (collection musée)

Au temps des « films-flammes »…

Vers les années 1930/35, les garçons de l'école de Montceau-Bois-du-Verne avaient la joie de se rendre chaque semaine au cinéma pour quelques centimes... Ils pouvaient jouir, le mercredi après-midi, jour de classe, d’une petite séance récréative (le jour de congé était alors le jeudi d’où l’expression désignant une semaine de vacances hypothétique : « la semaine des quatre jeudis… »). Un maître choisissait les films, souvent comiques ou d’aventures, qui devaient être projetés dans la salle du quartier où les élèves étaient conduits et surveillés par le corps enseignant.



mercredi 12 juillet 2017

La place de la femme dans l'enseignement 1850-1945 (1)


La place de la femme dans l’enseignement
1850 -1945
Synthèse du colloque
« Images publiques des enseignants »
INRP, 1995
Prolongement de l’exposition « Une affaire de femmes ? »


(Suite de l’article sur Julie Victoire Daubié dans "Vous qui passez le bac 2017, souvenez-vous !" rubrique « L’école dans l’histoire ou histoires d’école ? »)

« Ecole maternelle », Henri Geoffroy, 1898. Œuvre acquise par le Bureau des travaux d’art en 1898, elle figura à l’exposition Universelle de 1900 (Paris) puis à l’exposition  de l’enfance de 1901 (Paris), pour finir en 1902 à l’Ecole Normale Supérieure de Jeunes Filles de Sèvre, devenue IUFM puis ESPE. Elle y est toujours exposée Salle des Actes.


Des origines de la féminisation

La loi Duruy du 10 avril 1867 amène à égalité l’offre scolaire pour les garçons et pour les filles en instituant une école distincte pour chaque sexe dans toute commune d’au moins 500 habitants. Bien qu’à cette époque moins de filles ne soient scolarisées que de garçons, les institutrices sont plus nombreuses que les instituteurs, toutes écoles confondues : publique et bien entendu libre, acquis des congréganistes sous le régime de la loi Falloux. Cette féminisation « raisonnable » de la profession était déjà un fait sous le Second Empire et en 1863.

mardi 4 juillet 2017

Histoire de Jules, écolier de 1900 (XI)


« Petite histoire d’un écolier d’autrefois  expliquée aux enfants d’aujourd’hui »


"Histoire de France en image", Claude Augé et Maxime Petit, première édition 1895 (collection musée)


CHAPITRE XI 
« Que de choses à faire…»


 L’essentiel de l’activité scolaire pour Jules était, bien évidemment, moins consacré à la récréation qu’aux apprentissages. Avant de quitter l’école, Certificat en main ou non, il lui fallait acquérir les bases de l’enseignement dispensé selon les instructions des lois Ferry de 1882 et suivantes. Préférées ou détestées, les leçons du maître incluaient de nombreuses matières.

mardi 27 juin 2017

Hommage à Henri Besseige


Hommage à Henri Besseige

Montcellien amoureux du Pays Noir

Henri Besseige (1887/1967), en bas, à gauche de cette photo de famille, comme à son habitude souriant et aimable (collection particulière)

Qui se souvient encore de l’école de filles de la rue Carnot

Aux origines de Montceau, une seule rue principale traversait la ville : la rue Centrale, qui allait devenir l’actuelle rue Carnot, elle était le cœur de la cité minière. Si la première école primaire publique de garçons avait été construite rue de l’Est (de l’autre côté de la voie de chemin de fer, à une centaine de mètres) par l’équipe municipale républicaine du docteur Jeannin, qui avait battu l’équipe Chagot aux élections de 1878, la construction d’une école des filles avait suivi dans la foulée : une belle école, identique à la première, presque en face, en « miroir » comme le soulignait l’architecte.

jeudi 22 juin 2017

Lettre aux bacheliers d'aujourd'hui


Vous qui passez le « bac » 2017


Souvenez-vous !

Julie Victoire Daubié


La première bachelière de France

Les épreuves du Baccalauréat se succèdent en cette fin juin et les lycéens sont nombreux à se présenter à l’examen, filles et garçons, quelle évidence, n’est-ce pas ? Et pourtant, qui se souvient de Julie Victoire Daubié, première bachelière de France, enfin diplômée le 17 mai 1862 ? Voilà son histoire : le parcours tourmenté d’une femme  opiniâtre et courageuse… 


mardi 20 juin 2017

Echanges culturels


Echanges culturels

Jacqueline Gaumet guide nos étudiants espagnols


Des collégiens espagnols au Musée


Venant de la région de Grenade, 5 jeunes collégiens actuellement accueillis au Collège Saint Gilbert ont visité le Musée de la Maison d’École le vendredi 16 juin  après-midi.


dimanche 18 juin 2017

Adopter un lieu pour l'enchanter (3)

« Adopter un lieu pour l’enchanter »

Projet  départemental

(Suite et fin)
Dans la salle 1950

Enregistrement dans la salle 1950

(Voir la vidéo en fin d’article)

Les petits chanteurs sont au rendez-vous pour cette deuxième séance de chant au musée : l’équipe de tournage est toujours fidèle au poste, la maîtresse, l’accompagnatrice et les enfants sont prêts à affronter les caméras, Magali Fras aussi… 

Adopter un lieu pour l'enchanter (2)

« Adopter un lieu pour l’enchanter »


Projet  départemental
(2)

Les élèves de l'école Jean JAURES de Montceau en répétition


mardi 13 juin 2017

Le chemin vers la laïcité (3)

Le chemin vers la laïcité
 (Troisième  partie)

Période 1856-1914

Gustave Rouland (1806-1878)

Aux origines d’un enseignement laïque


Sous les ministères Rouland (1856-1857 et 1860-1863) et Duruy (1863-1869), la restauration de l’enseignement public est engagée. Près de 7 000 instituteurs laïques répondent à une nouvelle enquête diligentée par Rouland, ils dénoncent pèle-mêle leurs mauvaises conditions d’exercice, le mauvais état des établissements scolaires et leur assujettissement aux autorités locales. Le résultat de cette enquête restera secret jusqu’en 1866, jusqu’à ce que les journaux d’opposition s’en emparent.